L’occupation du territoire par les populations autochtones avant l’arrivée des Européens date d’au moins 9 000 ans. Au 19e siècle, les ressources et la proximité d’Ottawa ont attiré des colons et des industriels.

Aujourd’hui, les paysages patrimoniaux et culturels du parc révèlent des traces de l’utilisation passée des terres. Le domaine Mackenzie-King, les ruines « Carbide » Willson, les mines, les fermes et les nombreux vestiges patrimoniaux en sont quelques exemples.

L’évolution du parc de la Gatineau

La colonisation européenne et les communautés anishinabées

À l’époque du premier contact avec les Européens au début du 17e siècle, les Anishinabés habitaient la région; leurs descendants continuent de l’occuper de nos jours. Les premiers colons d’origine européenne espéraient vivre de la culture de la terre, mais le sol rocheux de la région ne convenait pas à l’agriculture. Ils ont été forcés de se tourner vers des activités liées aux ressources naturelles : la chasse, la pêche, la foresterie et les mines.

L’époque de William Lyon Mackenzie King

À la fin des années 1800, de plus en plus d’amateurs de plein air ont commencé à s’aventurer dans les étendues sauvages des collines près de la ville. Les plus riches y ont construit des maisons de campagne. William Lyon Mackenzie King était l’un d’eux. Il a commencé par construire un petit cottage. Pendant plusieurs décennies, il a transformé cette simple résidence d’été en un domaine rural convenant à son poste de premier ministre.

La Grande Crise des années 1930

La Grande Crise des années 1930 a forcé les familles pionnières à trouver de nouvelles activités économiques. En particulier, la coupe et la vente de bois de chauffage entraient en conflit avec les valeurs récréatives défendues par les vacanciers de la région.

La création du parc de la Gatineau

En 1938, le gouvernement a acquis les premières parcelles de terrain des collines de la Gatineau, premier pas vers la création du parc de la Gatineau. Les ressources de cette espace vert n’étaient plus exploitées puisqu’on en avait fait un parc. À ce titre, il est devenu une zone valorisée de conservation et de loisir. Au fil des décennies, le parc est devenu plus qu’un lieu de loisir. Aujourd’hui, il est aussi un employeur et un moteur de développement économique, de même qu’un milieu naturel cher aux nombreux résidants de la région qui font preuve d’engagement en faisant du bénévolat à différents titres.



Gérer les ressources patrimoniales et culturelles du parc

La CCN s’engage à raconter l’histoire de l’activité humaine au parc de la Gatineau tout en protégeant le milieu naturel. Notre approche est la suivante :

  • Veiller aux ressources culturelles d’importance patrimoniale qui lui sont confiées pour les générations actuelles et futures.
  • Établir l’ordre de priorité des ressources culturelles importantes pour le Canada et la capitale, tout en travaillant à la préservation des ressources culturelles de la région avec les partenaires.
  • Assurer le maintien à long terme des ressources culturelles prioritaires.
  • Protéger les ressources patrimoniales et offrir des activités d’interprétation pour permettre au public de comprendre le Parc et de découvrir son histoire, son évolution et son rôle dans la capitale.

Aidez-nous à préserver les paysages patrimoniaux du Parc. Laissez-les tels qu’ils étaient à votre arrivée et ne grimpez pas sur les ruines.

Documents

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