Priorités de conservation

Le Plan de conservation des écosystèmes du parc de la Gatineau traite de six principales priorités et oriente la protection des ressources naturelles fragiles du parc. Voici les six priorités :

  • Protéger la biodiversité.
  • Protéger les espèces en péril.
  • Limiter la fragmentation des habitats.
  • Protéger les zones de continuité écologique.
  • Limiter les pressions liées aux activités humaines.
  • Poursuivre la recherche pour favoriser une approche de gestion des écosystèmes basée sur l’intégrité écologique.

Selon le plus récent rapport sur l’état des écosystèmes du parc de la Gatineau, l’état général du parc de la Gatineau est « bon ».

Les terrains et les plans d’eau du parc de la Gatineau

Le parc fait partie du Bouclier canadien, composé de roches précambriennes qui se sont formées il y a plus d’un milliard d’années. Les mouvements tectoniques et les glaciers ont façonné les collines vallonnées, les terrains plats, les roches dénudées et les escarpements raides qu’on y voit aujourd’hui. L’escarpement d’Eardley est la ligne de démarcation entre le Bouclier canadien et les basses terres du Saint-Laurent.

Il y a plus de 50 lacs dans le parc de la Gatineau, dont le lac Pink, l’un des 58 lacs méromictiques connus en Amérique du Nord. En plus des lacs, des ruisseaux et des rivières, le parc compte plusieurs milieux humides.

Cinq écosystèmes et deux habitats du parc de la Gatineau ont une grande importance écologique.

Écosystèmes valorisés

Habitats valorisés

  • Tourbière Folly
  • Lac des Fées

Ces écosystèmes et habitats valorisés abritent bon nombre des espèces animales et végétales en péril du parc.

Faune

Le parc de la Gatineau abrite une faune nombreuse, dont des milliers d’invertébrés, une dizaine d’espèces de reptiles et une quinzaine d’espèces d’amphibiens. On y dénombre plus de 50 espèces de mammifères, dont le cerf de Virginie, le castor, l’ours noir et le pékan. Près de 230 espèces d’oiseaux ont été repérées dans le parc.

Flore

Le parc de la Gatineau est riche d’espèces végétales que l’on ne trouve nulle part ailleurs au Québec. On y recense environ 1 000 espèces de plantes vasculaires et 50 essences d’arbres.

Espèces en péril

Environ 90 plantes et 60 espèces animales du parc sont en péril au Québec ou au Canada, dont celles-ci :

  • une des plus grandes populations d’ail des bois du Québec
  • le petit blongios
  • une partie de la seule population de tortues mouchetées connue au Québec
  • Une importante population de Woodise à lobes arrondis (seulement 8 populations sont connues au Canada)

Le parc abrite aussi la seule population de porte-queue du genévrier connue au Québec.

Tôt au printemps, les biologistes des terrains urbains du Québec et du parc de la Gatineau effectuent des inventaires sur le terrain, ciblant la rainette faux-grillon. La rainette faux-grillon est aussi incluse dans le suivi des anoures (grenouilles, rainettes et crapauds), un indicateur de la biodiversité et de l’état de santé du parc de la Gatineau suivi aux trois ans.

Nous protégeons cette espèce en péril et ses habitats tout au long de l’année. En assurant la conservation des milieux humides de reproduction de la rainette faux-grillon, ainsi que des champs et des boisés situés à proximité, nous aidons aussi plusieurs autres espèces et favorisons la biodiversité.

Nous collaborons avec des partenaires tels qu’Environnement et Changement climatique Canada (ECCC), le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP) du Québec et Conservation de la nature Canada, pour assurer la protection de la rainette faux-grillon. Entre autres, nous suivons les directives d’ECCC pour la protection de cette espèce légalement désignée menacée en vertu de la Loi sur les espèces en péril (LEP). Nous collaborons également avec le MFFP et participons à son projet d’élaboration d’outils de communication, pour faire connaître ce petit amphibien fascinant et l’importance de ses habitats.

Recherche scientifique

Les écosystèmes diversifiés du parc et la proximité d’une zone urbaine en font un lieu privilégié pour la recherche. Les données et les rapports scientifiques issus de la recherche aident les biologistes du parc de la Gatineau à planifier la protection à court et à long terme des espèces, des habitats et des écosystèmes. Apprenez-en davantage sur la recherche effectuée au parc de la Gatineau.


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