De quelle façon les villes peuvent-elles s’inscrire dans la démarche de la réconciliation? De la création de lieux d’intérêt à la commémoration, en passant par le développement économique et le rayonnement de la culture, cette séance du Labo d’urbanisme jette un regard sur les occasions d’intégrer la réconciliation à la croissance et à l’évolution des villes.
Animeront la conférence

Ryan Gorrie
Directeur, architecte
Brook McIlroy / Indigenous Design Studio
Winnipeg, Manitoba
Ryan Gorrie collabore avec Brook McIlroy depuis 2009, année où il a été retenu comme membre clé de l’équipe de conception du Spirit Garden primé à Thunder Bay. Il s’est officiellement joint au cabinet d’architectes en 2016 pour diriger le bureau de Winnipeg et l’Indigenous Design Studio. Membre de la Première Nation Bingwi Neyaashi Anishinaabek, Ryan s’efforce d’assurer la perpétuation de la culture autochtone grâce à des possibilités créatives allant de la confection d’articles traditionnels à usage cérémoniel à une architecture à grande échelle et digne d’intérêt. Il est architecte au Manitoba et directeur du cabinet. En 2018, le travail de Ryan a été présenté dans UNCEDED: Voices of the Land à la Biennale de Venise, avec celui de 17 autres architectes et designers autochtones de tous les coins de l’île de la Tortue.

Adrienne Campbell
Commissaire aux affaires autochtones, par intérim
Ville de Montréal
Adrienne a grandi à Montréal. Ses parents sont d’origines diverses : sa mère est d'ascendance libanaise et son père, de la nation crie (du territoire visé par le traité no 5 au Manitoba). Le nom « Campbell » vient de son arrière-grand-père, qui était écossais et employé de la Compagnie de la Baie d'Hudson. Pendant plus de huit ans, Adrienne a œuvré dans le milieu communautaire en tant que directrice générale de PAQ (Projets autochtones du Québec), qui offre un centre d'hébergement d'urgence pour hommes et femmes autochtones en situation d'itinérance, ou à risque, au centre-ville de Montréal. Par la suite, Mme Campbell a travaillé aux Services aux Autochtones Canada, à la Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits, avant d’accepter le poste occupé antérieurement par Marie-Ève Bordeleau, qui a mené tout le travail de consultation et de création de la stratégie de réconciliation de la Ville de Montréal, avec le soutien d’Aurélie Arnaud.

Aurélie Arnaud
Conseillère principale, par intérim
Relations gouvernementales
Ville de Montréal
Conseillère en relations gouvernementales et municipales à la Ville de Montréal et responsable du dossier de la stratégie de réconciliation, en collaboration avec la commissaire aux affaires autochtones de la Ville de Montréal, Aurélie Arnaud possède une vaste expérience, autant sur la scène nationale qu’internationale, dans les domaines de la protection des droits des peuples autochtones et de la réconciliation. Aurélie a été, pendant huit ans, agente de communications au sein de l’Association des femmes autochtones du Québec et, en 2006, elle a accompagné le Réseau continental des femmes autochtones des Amériques dans ses actions visant la protection des savoirs traditionnels. De plus, Aurélie a écrit et donné de nombreuses conférences sur les droits des femmes et des peuples autochtones. En tant que consultante, elle a coordonné la stratégie de relations presse francophone de la Commission de vérité et réconciliation sur les pensionnats autochtones au Québec. Mme Arnaud est titulaire d’une maîtrise en droit international et politique internationale de l’UQAM, et son mémoire portait sur la protection des savoirs traditionnels autochtones à l’échelle internationale.

Heather Dorries
Professeure adjointe
Département de géographie et de planification et Centre d’études autochtones
Université de Toronto
D’ascendance Anishinabe et européenne, Heather Dorries est membre de la Première Nation Sagkeeng (du territoire visé par le Traité no 1). Elle est professeure adjointe, nommée conjointement au Département de géographie et de planification ainsi qu’au Centre d’études autochtones de l’Université de Toronto. Ses recherches sont axées sur la relation entre la planification urbaine et le colonialisme des pionniers, et examinent la façon dont les traditions intellectuelles autochtones – notamment les connaissances environnementales, les ordres juridiques et la production culturelle – peuvent constituer la base d’approches de planification orientées vers la justice.
Quand
16 juin 2021
18 h 30 à 20 h 30 (HAE)