La capitale contemporaine

Cartes illustrant la croissance urbaine au fil du temps dans la région de la capitale nationale

Cartes illustrant la croissance urbaine au fil du temps dans la région de la capitale nationale

Depuis que la CCN a publié le dernier Plan de la capitale du Canada en 1999, la région de la capitale nationale a connu d’importants changements en matière de gouvernance. Le rôle des administrations municipales de la région a évolué et a pris de l’importance, en partie à cause de la fusion de petites municipalités pour créer les villes d’Ottawa et de Gatineau telles qu’on les connaît aujourd’hui. Près des deux tiers du territoire de la région de la capitale et environ 95 p. 100 de sa population se trouvent à l’intérieur des limites de ces deux villes.

Lors du recensement de 2011, la population totale de la région métropolitaine d’Ottawa-Gatineau était de 1,23 million d’habitants. La projection de population, estimée à 1,8 million pour 2050, pourrait dépasser 2,3 millions d’ici 2067.

La capitale présente un noyau urbain relativement dense et des secteurs urbanisés s’étendant jusqu’à 20 kilomètres du centre. De forme légèrement allongée, le centre urbain suit l’axe de la rivière des Outaouais. Du côté ontarien, la Ceinture de verdure délimite physiquement les secteurs urbains intérieurs et extérieurs d’Ottawa.

La capitale a connu également d’importants changements démographiques. L’immigration a contribué de manière importante à la croissance de la population et a enrichi la diversité culturelle de la région. En 1941, 98 p. 100 de ses résidants étaient d’ascendance européenne, alors qu’aujourd’hui, les nouveaux immigrants qui s’y installent viennent de régions du monde aussi variées que l’Asie, les Amériques et l’Afrique (respectivement 40 p. 100, 17 p. 100 et 14 p. 100 de la population immigrante totale). Selon l’Enquête nationale auprès des ménages de 2011, un résidant sur cinq de la région de la capitale est un immigrant de la première génération.

Aujourd’hui, près des trois quarts de la population de la région habitent en Ontario, et un quart, au Québec. L’emploi au sein de la fonction publique fédérale présente une répartition semblable.

L’usage répandu des deux langues officielles constitue un autre trait distinctif de la région. Selon un rapport du Commissariat aux langues officielles publié en 2015, la connaissance des deux langues officielles a connu une croissance soutenue depuis 1981 dans la région. La grande majorité des travailleurs utilisent leur langue maternelle (le français ou l’anglais) au travail.

L’accroissement de la population de la région a nécessité des investissements importants dans l’infrastructure de transport. Le nombre de véhicules motorisés appartenant aux résidants a beaucoup augmenté, passant de 40 000 en 1947 à plus de 680 000 en 2016. L’activité économique et le navettage croissants entre Ottawa et Gatineau indiquent que les liens interprovinciaux sont essentiels au réseau de transport régional. Le gouvernement fédéral possède, entretient et exploite cinq ponts interprovinciaux situés dans le cœur de la capitale. La construction et le prolongement futurs des lignes de la Confédération et Trillium du train léger sur rail, du côté d’Ottawa, et du Rapibus, du côté de Gatineau, représentent d’importants apports à la mobilité urbaine dans la capitale.

Les deux villes situées au centre de la région urbaine, Ottawa et Gatineau, continuent d’investir dans le transport en commun, souvent avec le soutien financier des gouvernements provinciaux et fédéral, pour améliorer l’efficacité des réseaux et offrir d’autres options de déplacement. En fait, des investissements dans les infrastructures piétonnières et cyclables ont aidé à réaliser un réseau de transport plus sécuritaire et durable. La CCN a pour sa part grandement contribué à l’amélioration du réseau de sentiers récréatifs de la capitale, qui comprend maintenant 250 kilomètres de sentiers qui lui appartiennent et qu’elle gère. Mettant davantage l’accent sur la durabilité et l’accessibilité du réseau de transport, les urbanistes d’aujourd’hui favorisent les aménagements urbains efficaces et compacts, et ainsi la protection des espaces verts et des espaces naturels, des terres agricoles et des éléments du patrimoine culturel.

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