Situées dans la forêt, aux abords du lac Meech, ces ruines recèlent une histoire unique. Ce site du patrimoine industriel d’une grande beauté est très couru des photographes.
Visiter les ruines
En été
Les ruines sont accessibles à pied et à vélo de montagne. Prendre le sentier 36 depuis le stationnement P11 (3,25 km aller-retour).
En hiver
Les ruines sont accessibles en raquette, en ski et à vélo d’hiver.
- En raquette, en ski et à vélo d’hiver : prendre les sentiers 45 et 44 depuis le stationnement P16 (12,2 km aller-retour).
- En ski : prendre les pistes 36 (classique) et 36B (arrière-pays) depuis le stationnement P11 (3,25 km aller-retour).
Aidez-nous à préserver les paysages patrimoniaux du parc.
- Laissez les lieux dans le même état que vous les avez trouvés. Respectez les principes de Sans Trace Canada.
- Évitez de grimper sur les ruines.
- La baignade est interdite.
- Les chiens en laisse sont admis pendant la saison estivale.
Installations
Toilettes : Il y a des toilettes sèches au stationnement P11.
Stationnement : Il y a un stationnement à la plage O'Brien (P11), sur le chemin du Lac-Meech, à Chelsea. Des droits d'accès pour les véhicules s'appliquent à certaines périodes de l'année.
Tables de piquenique : Il y a une aire de piquenique à la plage O'Brien.
À propos des ruines
Historique
Thomas Leopold Willson
Les habitués du parc de la Gatineau connaissent les ruines Carbide Willson, mais l’histoire de l’homme à l’origine de ces bâtiments ne leur est peut-être pas familière. Né en 1860 à Woodstock, en Ontario, Thomas Leopold « Carbide » Willson est un pionnier de l’industrie électrochimique en Amérique du Nord, qui détenait plus de 70 brevets à son nom.
La renommée et le surnom « Carbide » de l’inventeur viennent surtout de sa découverte, en 1892, alors qu’il travaillait aux États-Unis, d’un procédé de fabrication du carbure de calcium, ou calcium carbide en anglais. Comme c’est souvent le cas, cette découverte fut le résultat d’une série d’heureux accidents.
En 1907, Willson achète 460 acres de terrain au lac Meech pour y construire sa résidence d’été. Il utilise les lieux pour continuer ses recherches sur l’azote. Quatre ans plus tard, il construit un barrage, une station génératrice et une tour de condensation d’acide près de sa résidence, sur le ruisseau Meech aux abords du petit lac Meech. L’ensemble forme une usine d’engrais à base de superphosphate (monocalcium phosphate). Malheureusement, en 1915, alors qu’il est à la recherche d’un nouveau capital de risque à New York, Willson s’effondre en pleine rue, terrassé par une crise cardiaque.