Plan d’adaptation au climat

Les effets du changement climatique se font sentir à l’échelle mondiale et locale. Nous pouvons nous attendre à ce que ce phénomène s’intensifie et se répercute sur la région de la capitale nationale. En 2024, la CCN a approuvé son premier plan d’adaptation au climat pour rendre ses activités plus résilientes.

Comme le prévoit la Stratégie de développement durable 2023-2027 de la CCN, notre Plan d’adaptation au climat traite des plus importantes incidences potentielles du changement climatique sur nos activités. Il prévoit également l’évaluation des risques associés au changement climatique pour chacun de nos grands projets.

Le plan comprend 35 mesures visant à gérer les plus importantes incidences potentielles identifiées dans l’évaluation de la vulnérabilité et des risques associés au changement climatique. L’application de ces mesures nous aidera à remplir notre mandat malgré les perturbations climatiques, contribuant ainsi à rendre la région de la capitale nationale plus résiliente.

Le plan s’articule autour des principes suivants :

1. Intégrer l’adaptation dans les processus, les politiques et les mécanismes décisionnels en place ;
2. Protéger les espaces verts ;
3. Donner la priorité aux avantages connexes de l’atténuation des effets du climat et éviter les conflits ;
4. Donner la priorité aux effets sur la santé et protéger les populations vulnérables ;
5. Créer des partenariats en faveur de la durabilité régionale ;
6. Adopter une vision à long terme.

Les 35 actions du plan sont regroupées sous ces objectifs :

• Politique et lignes directrices de l’entreprise : intégrer les risques liés au changement climatique dans l’élaboration des politiques, des lignes directrices et des règles de la CCN.
• Renforcement des capacités : fournir au personnel la formation, les outils d’aide à la prise de décision et les ressources nécessaires pour gérer les risques liés au changement climatique.
• Planification et gestion opérationnelles : prendre en compte les risques liés au changement climatique dans le cadre des opérations quotidiennes et la gestion et la planification des actifs.
• Intervention d’urgence et continuité des activités : se préparer à des événements météorologiques extrêmes et rationaliser les interventions et la reprise des activités.
• Dépenses en immobilisations et financement : prendre en compte les risques liés au changement climatique dans les processus d’investissement, de budgétisation et de prise de décision financière.
• Déploiement des données : améliorer la collecte et l’utilisation des données et informations climatiques locales pertinentes.

Le plan s’appuie sur l’étude des projections climatiques de 2020 et sur l’évaluation de la vulnérabilité et des risques associés au changement climatique de 2022.

Projections climatiques

En 2020, en partenariat avec la Ville d’Ottawa, nous avons commandé une étude exhaustive des projections du changement climatique pour la région de la capitale nationale. L’étude présente une série de résultats pour les scénarios d’émissions modérées à élevées pour trois horizons de projection : les années 2030 (2021-2050), les années 2050 (2041-2070) et les années 2080 (2071-2100).

Une version complète et mise à jour des ensembles de données présentés dans le rapport est disponible sur le site Ottawa Ouverte de la Ville d’Ottawa.

Principales constatations

L’étude a conclu que, d’ici les années 2050, dans le cadre d’un scénario où les émissions sont élevées, nous pouvons nous attendre à ce qu’il y ait de nombreux changements dans la région de la capitale nationale.

La CCN est vulnérable aux risques liés au changement climatique qui accentuent les défis existants et en créent de nouveaux. Dans notre évaluation de la vulnérabilité et des risques associés au changement climatique de 2022, nous avons évalué notre vulnérabilité face à 27 risques susceptibles de toucher les actifs, les activités et les programmes gérés par la CCN.

La CCN a également commandé une évaluation des risques liés aux effets du changement climatique sur la patinoire du canal Rideau. En 2022, à la suite de cette évaluation, la CCN a conclu un partenariat de quatre ans avec l’Université Carleton.

Principales constatations

L’étude a permis de cerner au total 124 incidences potentielles qui touchent les secteurs d’activité de la CCN. De ce nombre :

• 61 nécessitent la prise de mesures immédiates ;
• 38 nécessitent un plan pour gérer le risque ;
• 25 nécessitent de simples mesures de contrôle et de surveillance.

Des 61 incidences potentielles qui nécessitent la prise de mesures immédiates, environ :

• 36 % des risques sont liés à la chaleur extrême ;
• 36 % sont liés aux changements sur le plan des précipitations ;
• 20 % sont associés à des phénomènes météorologiques extrêmes, notamment des blizzards violents, des tempêtes de verglas et des vents violents ;
• 8 % sont liés à la variabilité saisonnière.

Les secteurs suivants de la CCN présentent le plus grand nombre de risques en général et le plus grand nombre de risques élevés :

• Infrastructure et fonctionnement ;
• Ressources naturelles et parcs ;
• Édifices.

Processus de révision

Dans un souci de rester à jour, nous nous munirons régulièrement de nouvelles projections climatiques, tout en réévaluant les vulnérabilités et les risques liés au changement climatique pour la région. Pour maintenir notre résilience face au changement climatique, nous définirons de nouvelles mesures dans le cadre d’un plan d’adaptation actualisé.