La capitale telle que nous la connaissons aujourd’hui est le fruit de 120 ans de planification; une planification entreprise initialement par la Commission d’embellissement d’Ottawa, fondée en 1899 sous l’égide de Sir Wilfrid Laurier. Si les années qui ont suivi ont vu la région de la capitale nationale s’épanouir ainsi, c’est en grande partie grâce au travail de géants de la planification, tels que Jacques Gréber, Frederick Todd et Edward Bennett, et de générations de personnes dévouées de qui mes collègues, à la Commission de la capitale nationale (CCN), ont pris le flambeau.

La CCN est l’héritière de cette tradition de planification visionnaire depuis 1959, année de l’entrée en vigueur de la Loi sur la capitale nationale, une loi qui énonce avec précision, clarté et pour longtemps son rôle, c’est-à-dire « doter le siège du gouvernement du Canada d’un cachet et d’un caractère dignes de son importance nationale ».

La réussite de cette mission ambitieuse repose sur la planification et l’intendance assurées par la CCN d’actifs aussi variés que le parc de la Gatineau; la Ceinture de verdure; des centaines de kilomètres de sentiers; et plus de 1 000 bâtiments, dont les six résidences officielles de la capitale. En somme, la CCN s’occupe de plus de 11 % du territoire de la région de la capitale, tout en privilégiant la durabilité des biens naturels dont elle a la charge ainsi que l’excellence en design et en conservation de son actif bâti.

La CCN détient l’autorité d'approuver tout changement affectant les terrains fédéraux de son portefeuille. Elle bénéficie pour ce faire de l’expérience et de l’expertise de ses comités consultatifs et de son conseil, formés de membres de partout au pays. Elle se fait aussi une précieuse contributrice dans ses rapports avec les municipalités, regroupements et parties prenantes de la région, pour rendre la capitale attrayante et l’animer.

La mise en œuvre de nouveaux projets par la CCN témoigne de son enthousiasme à poser les fondements d’un brillant avenir pour la capitale, tout s’inspirant du passé des lieux :

  • Pour le réaménageant des plaines LeBreton, à l’ouest de la Cité Parlementaire, la CCN a intégré des principes de développement durable, de connectivité et d’innovation visant à faire des lieux une destination animée et un endroit qui donne envie de s’y établir.
  • Après un travail de revitalisation de la pointe Nepean, située de l’autre côté des écluses, passé le Parlement (près du Musée des beaux-arts du Canada), l’endroit est redevenu le lieu par excellence où s’éblouir du spectacle de la majestueuse rivière des Outaouais et de la capitale.
  • Résidants et visiteurs peuvent désormais s’asseoir à plus d’endroits pour admirer le panorama spectaculaire le long des cours d’eau, avec l’aménagement de terrasses et de bistros qui ajoutent du dynamisme à la beauté naturelle de la capitale.

La CCN est également guidée par le Plan de la capitale du Canada, qui lui donne jusqu’en 2067 l’orientation souhaitée par les résidants pour bâtir la capitale. Ce plan comporte une gamme de projets et d’idées inspirés à mettre en œuvre.

La CCN fait tout ce travail avec moins de 500 employés à temps plein et un budget d’immobilisations annuels de moins de 23 millions de dollars. Si elle s’enorgueillit de son efficacité, elle sait que pour continuer à bâtir une capitale encore meilleure, il faut plus de ressources.

Le quart des actifs de la CCN sont dans un état critique. La capitale doit se prémunir contre les inondations et autres événements liés aux conditions climatiques et, pour satisfaire aux attentes, sa planification et sa gestion doivent constamment être à la hauteur de son importance nationale. La CCN s’efforce donc d’améliorer sa capacité financière de manière à pouvoir s’acquitter de son mandat.

Elle y parvient en pensant à des moyens créatifs d’accroître ses revenus et en travaillant de concert avec son partenaire, le gouvernement du Canada, afin d’obtenir un appui financier pour les investissements nécessaires.

Les actifs que possède, entretient ou contrôle la CCN appartiennent aux Canadiens. Ils comptent parmi les biens patrimoniaux et culturels les plus importants du Canada. Symboles, monuments… y compris les bâtiments qui abritent nos institutions démocratiques les plus chères. Elles sont l’expression même de notre pays. Lorsque les visiteurs évoluent sur la patinoire du canal Rideau; prennent des autoportraits avec un garde de cérémonie, à Rideau Hall; ou songent à la présence millénaire des Autochtones dans les îles et le long des berges, au pied de la colline du Parlement; ils ne voient pas, autour d’eux, les « actifs » de la Commission de la capitale nationale. Ils contemplent un reflet d’eux-mêmes; un reflet de notre histoire et de nos aspirations.

Ce texte a d’abord été publié dans l’édition spéciale du 27 janvier du journal The Hill Times intitulée « Insider’s Guide » (anglais seulement).

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