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Ross Fox est né à Kirkland Lake, en Ontario, puis a grandi dans le nord-ouest du Québec et à Brighton, en Ontario. Cet historien de l’art se spécialise dans les arts décoratifs. Il a pris sa retraite du Musée royal de l’Ontario (MRO) en 2011, où il a évolué pendant 10 ans à titre de conservateur responsable des arts décoratifs canadiens anciens. Il poursuit sa carrière comme attaché en recherche au MRO et comme professeur adjoint d’histoire de l’art à l’Université de Toronto, tout en agissant comme consultant pour des musées. Sa carrière de conservateur et d’éducateur comporte de multiples facettes. Il a commencé sa vie professionnelle au département d’art ancien du Detroit Institute of Arts, puis est passé à l’art canadien ancien au Musée des beaux-arts du Canada, aux arts historiques canadien et européen au Musée des beaux-arts de Hamilton et à l’art européen au Mead Art Museum. Il est titulaire d’un doctorat en histoire de l’art et en archéologie (Université du Missouri) avec majeure en art baroque et archéologie romaine, et d’une maîtrise en muséologie (Université Wayne State). M. Fox suit une approche de culture matérielle dans l’étude des arts décoratifs, où les artéfacts servent de documents complémentaires aux sources textuelles, comblant souvent des lacunes lorsque ces dernières n’existent pas. Chaque artéfact renferme des significations à plusieurs niveaux qui peuvent être déchiffrées selon une approche quasi médico-légale, dévoilant ainsi de l’information sur la ou les cultures qui l’a ou l’ont produit et utilisé. Mais il ne néglige pas les sources textuelles pour autant et passe son temps à explorer les sources archivistiques. Les recherches actuelles de M. Fox portent principalement sur les meubles, l’argenterie et les horloges, où (entre autres choses) les liens transnationaux, en particulier ceux qui reflètent l’expérience des immigrants, sont explorés. Il s’intéresse particulièrement à la transmission d’influences en design, nées en Angleterre, en France, en Écosse et aux États-Unis, jusqu’au Canada au cours du XVIIIe siècle et du début du XIXe siècle. Il s’intéresse beaucoup aux sujets suivants : le mobilier du Bas-Canada de 1763 à 1837; l’argenterie canadienne; le rôle des artisans américains à Montréal (ébénistes, horlogers et chapeliers) de 1775 à 1825 et le castor et la feuille d’érable comme symboles du Canada.

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