L’agrile du frêne est un insecte très destructeur qui a été repéré pour la première fois au Canada à l’été 2002. Sa présence dans la région de la capitale nationale a été détectée pour la première fois en 2008, et la CCN a commencé à mettre en œuvre des mesures de gestion en 2009.

Cet insecte a tué des millions de frênes au Canada et aux États-Unis. Il constitue une grande menace économique et environnementale pour les zones urbaines et boisées de ces deux pays. L’incidence de la mortalité des arbres a été dévastatrice pour le couvert arboré de la région, en particulier dans les secteurs où les frênes sont nombreux.

Dans la région de la capitale nationale, le frêne est une espèce indigène prolifique qui pousse dans de nombreux environnements, y compris dans les parcs naturalisés et plus aménagés.

La gestion de l’agrile du frêne 

La plupart des frênes qui poussent sur les terrains de la CCN ont été affectés par l’agrile du frêne. En 2018-2019, la CCN consacrera plus de 3 millions de dollars à la gestion efficace de cet insecte, portant à plus de 8 millions le montant total investi au cours des 10 dernières années.

Nos recherches visant à atteindre le meilleur équilibre entre la conservation et la santé et la sécurité nous ont amenés à mettre en œuvre les mesures suivantes pour limiter les ravages de l’agrile du frêne.

  • À court terme, les problèmes de santé et de sécurité nécessitent que l’on abatte les arbres qui sont morts ou d’enlever ceux qui sont tombés dans les lieux les plus fréquentés dont la CCN est responsable. Cette mesure s’applique en particulier à ceux qui se trouvent à une longueur d’arbre des sentiers, des routes et près d’autres actifs.
  • La CCN vise à abattre les arbres à la fin de l’automne et durant les mois d’hiver. Ce faisant, elle tient compte des règlements environnementaux (y compris des périodes de nidification) et réduit les dommages que cause l’équipement lourd au couvert végétal.
  • Depuis 2014, la CCN coupe des arbres chaque année à cause de l’agrile du frêne. Dans les années à venir, nous prévoyons devoir couper des dizaines de milliers d’arbres de plus.

Remarque : Afin de conserver les frênes à maturité, on injecte du TreeAzinMD, un insecticide systémique produit à partir d’extraits de graines de margousier (Azadirachta indica), aux arbres des parcs du centre-ville où les frênes ont une grande valeur économique et écologique.

La lutte contre les espèces exotiques envahissantes est une des étapes importantes de la gestion de l’agrile du frêne. Trois axes d’intervention orientent les projets que la CCN met de l’avant pour lutter contre ces espèces :
  • Prévenir l’introduction de plantes nuisibles sur les terrains de la CCN.
  • Détecter les plantes exotiques envahissantes et intervenir rapidement.
  • Gérer les plantes exotiques envahissantes déjà établies ou qui se répandent sur les terrains de la CCN.

Pour plus de renseignements, veuillez consulter ce lien.

  • Dans les secteurs plus densément boisés comme le parc de la Gatineau et la Ceinture de verdure, on laisse pourrir la plupart des arbres morts; on les abat quand ils posent un risque pour la santé et la sécurité.
  • Les débris d’abattage sont gérés de plusieurs façons, selon le volume des arbres et l’accès à l’emplacement.
  • Conformément aux pratiques de l’industrie et aux règlements environnementaux, le bois est enlevé ou mis en paillis sur place, puis répandu. Cela favorise également la conservation et la protection de l’habitat sauvage. Souvent, on combine les approches.
  • Le paillis est parfois répandu autour les arbres que l’on vient de planter afin de retenir l’humidité et d’aider à leur croissance.
  • À long terme, la CCN poursuivra sa stratégie de reverdissement en plantant une variété d’essences d’arbres. Un arbre sera planté pour chaque arbre abattu à cause de l’agrile du frêne.
  • La CCN a planté des arbres chaque année depuis le début de son plan de gestion de l’agrile du frêne en 2009.
  • Les parcs où les frênes sont nombreux ont été ciblés pour un intense reboisement après la fin des travaux d’abattage.
  • Pour minimiser les effets négatifs, on replante des arbres quand le terrain est sec. La CCN travaille au reboisement avec des partenaires comme Arbres Canada, l’Office de protection de la nature de la vallée Rideau et d’autres groupes bénévoles.
  • La CCN rencontre les organismes communautaires avant le début des travaux pour s’assurer que les citoyens sont au courant. Informez-vous en vous abonnant à notre bulletin.
  • Dans certains cas, on installe des panneaux de signalisation pour aviser les citoyens des travaux à venir.
  • Toute question ou préoccupation peut être soumise au service à la clientèle de la CCN, au 613-239-5000 ou à info@ncc-ccn.ca
  • Restez branchés en nous suivant sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

Gestion de l'agrile du frêne

Voulez-vous en savoir plus sur la gestion de l’agrile du frêne? Consultez notre carte interactive pour savoir quels travaux sont en cours et à quel endroit.


Aidez-nous à limiter la propagation de l’agrile du frêne

  • Ne déplacez pas le bois de chauffage sur de grandes distances.
  • Quand vous allez camper ou au chalet, achetez votre bois de chauffage sur place et brûlez-le avant de partir.
  • Signalez les cas suspects d’infestation ou de propagation de l’agrile du frêne à l’Agence canadienne d’inspection des aliments au 1‑866‑463‑6017.

Renseignements

Les résidants de la capitale peuvent également trouver plus de renseignements sur ces sites Web :

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