Richard Moore

Agent de conservation

Dernière mise à jour : jeudi 2 juillet 2020,


Pour un passionné de nature à qui la routine ne dit rien, il n’y a pas de meilleur métier que celui d’agent de conservation. Cela fait déjà 33 ans que je l’exerce et je l’aime encore autant.

1100 kilomètres carrés; 365 jours par année; 12 agents de conservation : pas une journée pareille.

Nous sommes 12 agents de conservation à patrouiller dans près de 1 100 kilomètres carrés de terrain dans la région de la capitale nationale. Voici les objectifs que nous poursuivons dans le cadre de notre travail :

  • protéger la flore et la faune;
  • protéger les actifs de la CCN et assurer la sécurité du public; 
  • veiller au respect des règlements et des lois en vigueur.

Pas étonnant que les journées se suivent, mais ne se ressemblent pas.

Le quotidien

Lorsque cela est possible, nous effectuons des patrouilles de routine sur les propriétés, dans les parcs et les sentiers, et sur les lacs et les rivières qui se trouvent sur les terrains de la CCN pour nous assurer que les usagers respectent la réglementation en vigueur. Nous faisons cela pour protéger la biodiversité, les habitats et les écosystèmes de nos milieux naturels et pour que tous puissent en profiter en toute sécurité.

Les agents de conservation travaillent en étroite collaboration avec les biologistes du parc de la Gatineau et de la Ceinture de verdure pour la protection des ressources naturelles et la gestion de la faune. Cela nous permet de participer à une variété de projets. En voici quelques exemples :

  • contrôler et gérer la population de castors;
  • étudier la population de coyotes par télémétrie;
  • saisir des récoltes illégales d’ail des bois, qui est une espèce végétale en péril.

Situations d’urgence

En plus de faire des patrouilles de routine, nous sommes appelés à intervenir pour toutes sortes de situations d’urgence, souvent en équipe avec des premiers répondants, comme la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU), les services d’incendie municipaux, les autorités policières, le service de protection de la faune du Québec, le ministère des Richesses naturelles et des Forêts et la ville d’Ottawa.

En raison de notre certification de formation en immobilisation chimique, délivrée par des vétérinaires, on nous appelle pour aider quand un animal sauvage se retrouve dans un milieu urbain ou est en détresse. Cet été, nous avons relocalisé plusieurs ours qui s’étaient aventurés en ville, dont le célèbre ours du marché By.

Une autre intervention inattendue à laquelle nous avons participé cet été et qui a marqué l’imaginaire collectif est la relocalisation de la famille de pluviers kildirs qui avait installé son nid à l’endroit que devait occuper la scène principale du Bluesfest d’Ottawa.

Bien que généralement moins médiatisées, nos interventions auprès des grands mammifères sont assez courantes. Quand cela était nécessaire, nous avons relocalisé plusieurs orignaux, des cerfs de Virginie et des ours noirs.

Nous intervenons également dans des situations d’urgence impliquant le mammifère le plus commun de la région de la capitale nationale : l’humain. Par exemple, nous menons des recherches et des sauvetages avec nos partenaires et nous prodiguons les premiers soins. En 2018, nous avons été les premiers sur les lieux pour éteindre six feux de forêt au parc de la Gatineau.

Quand je pense à ma carrière, ce dont je suis le plus fier est de contribuer à bâtir une région de la capitale plus verte et plus durable dont les prochaines générations pourront profiter à leur tour.

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